L’HISTOIRE

Ryûshin Shôchi Ryû trouve son origine au milieu des années soixante quand Kawabata hanshi (1er sôke Ryûshin Jigen Ryû) débute l’étude du Kenpô antique sous la direction de Genshin Ueno sensei au Sôgô Budô Shôbukan à Asakusa, Daitô­ku (Tokyo) vers le milieu des années 60 (S.40*).

Parallèlement à son étude, il occupe le poste de directeur au Sôgô Budô Isshinjuku et enseigne dans divers endroits comme : Takachiho Kôeki Dôjo, NCR Dôjo (Akasaka), ANA Haneda Dôjo, la caserne des Pompiers de Yotsuya et celle de Yokohama, sans parler des nombreux élèves qu’il forme à New York, en Hongrie et en Autriche.

A cette époque, il est responsable de la section Kobudô, Conseiller et Vice­ Président de l’International Martial Arts Federation, IMAF (Kokusai Budôin) et le restera durant une longue période. Il consacre sa vie à la diffusion du Budô et, à la fin des années 80 (S. 60*), il lui est conféré le titre de “Budô Kôrôshô*”, considéré comme le grade le plus prestigieux dans le monde du Budô japonais.

En 1987 (S.62*), à l’occasion d’une transmission TV de TBS, Kawabata sensei présente avec succès le Tameshigiri d’un Kabuto auquel il a été donné le nom de  “Shôwa  no  Kabutowari”,  plus  de  100  ans  après  la  démonstration  que Kenchiki Kashiwabara Hanshi (Jikishinkageryû – 直心影流 ) fit devant l’empereur

Meiji à l’automne 1886 (M.19*).

En ce qui concerne le suicide de Yukio Mishima” en 1970 (S.45*), il est notoire que c’est à sa demande que Kawabata sensei luia   enseigné l’étiquette et la procédure du “seppuku”.

Durant ces dernières années, il a été construit le “Seiseikan­dôjo” dans les locaux de la Sankei Indoor Sports à Akabane Minami, Kita­ku, Tokyo.

En 2006 (H.18*), avec le consentement de l’épouse de Genshin Ueno sensei (27ème  sôke di Tenshinshô Jigen ryû) et de l’actuel sôke Takashi Ueno sensei, Kawabata sensei crée le “Ryûshin Jigen ryû” et, en 2008 (H.20*), confère la charge de sôke à son élève préféré : Kunikazu Yahagi hanshi. Actuellement, Kawabata sensei est directeur du Seiseikan dôjo et Conseiller (kôken­nin) du sôke.

Dans le courant du mois de janvier 2011 (H.23*), le nom de l’école “RyûshinJigen ryû”  柳心自源流  est modifié et prend désormais le nom de “RyûshinShôchi ryû” 柳心照智流. Ce changement avait pour but de régler la relation avec l’école Tenshinshô Jigen ryû (TSJ) et d’établir clairement notre objectif, c’est­à­ dire la formation de pratiquants. Le sens du nouveau nom de l’école est : « Forger un esprit fort et solide, mais à la fois flexible comme le saule pleureur, donner la lumière au monde en maintenant une âme pacifique et une sagesse imperturbable. »

 Kawabata sensei a mis en pratique l’esprit de l’école dans sa vie quotidienne. En 1969, il fonde la première Maison d’Edition pour l’industrie informatique qui publie des revues et études spécifiques à ce secteur d’activité. Il en a été le directeur pour une longue période.

Il est ensuite directeur d’un consortium financier représentant 14 fabricants d’ordinateurs, sous la tutelle du Ministère de l’Economie, du Commerce et de l’Industrie, du Ministère des Affaires Intérieures et des Communications, du Ministère de l’Education, Culture, Sport, Science et Technologie, dans le but de promouvoir l’informatisation des écoles primaires, des collèges et des lycées. Puis, il coopère à l’administration et à la gestion de diverses sociétés de l’industrie informatique. Il reçoit le prix d’honneur du Ministère de l’Economie, du Commerce et de l’Industrie et il lui a été conféré les médailles d’honneur ruban bleu foncé et ruban jaune de l’Etat japonais.

Kawabata sensei s’est beaucoup investi dans l’étude du sabre et de l’armure japonais. En 2007 (H.19*), il fonde la Nihontô Bunka shinkô kyôkai(NBSK), la première Fondation Publique japonaise pour la promotion de la culture du sabre japonais, dans laquelle il occupe la charge de Consultant Exécutif. En outre, en qualité de Conseiller du Kokusai Tôsôgu kai (Association Internationale pour le sabre et l’armure) qui regroupe 8 pays dans le monde, il se dédie à la diffusion des arts japonais.

Kawabata sensei fait partie depuis plus de 10 ans, comme premier Conseiller, du Conseil d’Administration de l’Université de Hôsei, dans laquelle il étudia.

Le second sôke, Kunikazu Yahagi hanshi, a étudié trente ans sous la direction de Kawabata sensei. Il lui a été conféré le 8ème  dan de Kobudô hanshi et il a succédé à Kawabata Sensei comme conseiller.

En tant qu’actuel sôke, il enseigne aux élèves du Seiseikan dôjo, ainsi qu’aux Etats  Unis  et  en  Europe.  Il  voyage  régulièrement  pour  diriger  des  stages intensifs qui connaissent une bonne fréquentation.

 L’école “Ryûshin Shôchi Ryû”

Le curriculum de l’école “Ryûshin Shôchi Ryû” est constitué de 50 kata en Shin no Iai, Bokutô kumidachi, Iai kumidachi, Tachidori/Tantôdori.

Dans les kata de l’école ont été concentrés depuis plusieurs centaines années les travaux, les efforts et la connaissance des nombreux maîtres. Pour cette raison et même si c’est particulièrement difficile, il est important qu’ils soient transmis aux générations futures de façon correcte et précise. Heureusement, ceux transmis par Kawabata Sensei conservent encore leur esprit antique originel.

Au Seiseikan Dòjò, parallèlemet à l’entraînement de Ryûshin Shôchi Ryû et du Kendo contemporain, sont organisés des cours sur le sabre, l’armure japonaise, la cérémonie du thé afin de rendre accessible l’antique culture et l’anthropologie japonaises.

Quiconque qui serait intéressé par la culture des Samurai et la tradition japonaise, sans distinction de sexe ou d’âge, est le bienvenu dans l’école.

 L’école change de nom.

 Moi, Kunikazu Yahagi, du peu que j’ai étudié et avec mes modestes capacités, voudrais expliquer pourquoi j’ai changé le nom de l’école.

Le nom de Ryûshin Jigen Ryû, qui a fait suite à la séparation entre Kawabata Sensei et son ancienne école, a été changé en “Ryûshin Shôchi Ryû”.

Depuis que j’ai été désigné second sôke, 2 années entières se sont écoulées. Durant cette période, j’ai dû affronter divers problèmes. J’ai réfléchi et j’ai conclu que, probablement, ils sont survenus à cause de mon inexpérience et de mon manque d’attention.