Le sasumata (刺股?) (Lance fourche) est une arme utilisée par la classe des samouraïs et leurs serviteurs dans le Japon féodal.
Description et utilisation
Bien que certaines sources placer l’origine du sasumata à la période Muromachi, la plupart des sources situent son utilisation à la période Edo. En période d’Edo au Japon les samouraï étaient en charge des opérations de police, différents niveaux de la police, avec l’aide roturiers de non-samouraïs utilisaient de nombreux types de armes non-létales afin de capturer les criminels présumés .
Le sasumata , avec le tsukubō et la sodegarami constiuent le sandōgu torimono (trois outils et instruments de l’arrestation) utilisé par les samouraïs de la police et les forces de sécurité. Les Samurai de la police pendant la période Edo utilisent le sasumata avec le sodegarami et tsukubō pour restreindre et arrêter les criminels présumés vivants. Le tête de la sasumata serait utilisé pour la capture autour du cou, bras, jambes, ou les articulations d’un suspect et de les détenir jusqu’à ce que les agents puissent s’approcher et les attacher (à l’aide Hojojutsu). Le sasumata a une hampe en bois, habituellement longue d’environ 2 mètres, avec des barbes pointues ou des épines attachées à des bandes de métal sur une extrémité de la perche pour empêcher la personne capturé de s’emparer de la perche. L’extrémité opposée du sasumata auraient avait souvent un capuchon en métal, ou ishizuki comme ceux qu’on trouve sur le naginata et autres armes longues.
Don Cunningham affirme qu’il existe une version destinée à la lutte contre les incendies de l’outil,connue sous le nom chokyakusan, Rinkaku, tetsubashira, et tokikama. Il poursuit en mentionnant qu’il y avait une arme similaire en Chine connu comme un qian chang jiao, et parfois appelé un gan cha cha ou huo (feu fourche), qui ont pu avoir un rôle similaire dans la lutte contre les incendies. Les outils de type sasumata ont été utilisés par les pompiers pour aider à démonter un bâtiment en feu, soulever des échelles, et par ailleurs les aider dans leurs devoirs.
Aujourd’hui, une version moderne de la sasumata est encore parfois utilisée par la police comme outil d’auto-défense. Ces sasumata moderne sont souvent en aluminium, sans les lames aiguisées et des pointes qui se trouvent sur leurs homologues médiévaux, ils ont été commercialisés dans les écoles en raison d’une peur croissante d’invasions des classes, selon les journaux japonais comme le Mainichi Shinbun. Une montée des invasions d’écoles a incité certaines d’entre elles au Japon à garder le sasumata disponibles en tant que méthode pour les enseignants afin de se protéger ou protéger les élèves et de pévenir une menace potentielle jusqu’à ce que les autorités puissent arriver. (Mainichi Shinbun 2004)