Après avoir tenté de passer en revue les kobujutsu et les kobudo il reste à aborder les deux dernière catégories :
Les shinbujutsu
Les shinbudo.
Précisons que les kobujutsu sont à l’heure actuelle encore pratiqués. Si il est évident qu’ils ne servent plus sur les champs de batailles, certaines écoles assurent leur pérennité, préservant la tradition, telles les Kashima Shinto, Katori Shinto, Maniwa, Araki, etc.
Les shinbujutsu sont les techniques de combat réservées aux personnes autorisées : police, armée, service de sécurité.
Elles mêmes sont séparées en techniques avec armes et sans armes.
1. Les techniques avec armes.
Keijo jutsu :bâton de police.Les forces d’occupations américaines ayant interdit le port d’armes, les forces de polices utilisent de façon courante le Jo.
Les techniques furent adaptées dans le but de maîtriser l’adversaire plus que de la détruire, soit en lui insufflant des blessures plus légères, soit en le contrôlant.
Certaines cibles ont été privilégiées, par exemple le coude ou la clavicule, plutôt que le foie ou la tête.
Keibo soho : la matraque.
Bâton de police traditionnel, dont le Les techniques furent adaptées dans le but de maîtriser l’adversaire plus que de la détruire, soit en lui insufflant des blessures plus légères, soit en le contrôlant.
Certaines cibles ont été privilégiées, par exemple le coude ou la clavicule, plutot que le foie ou la tête.
Keibo soho : la matraque.
Bâton de police traditionnel, dont le maniement s’inspire du jutte jutsu de l’école Ikaku.
Tokusho keibo soho : la matraque extensible en fer.
D’une apparition plus récente, composée de trois sections de diamètre différents, permettant de faire varier sa longueur.
Son inspiration technique est du même ordre que le Keibo.
Hojo jutsu : ligotage.
Directement dérivé de la technique traditionnelle du même nom, de l’école Itatsu. L’adoption de ces armes et ces techniques dépend beaucoup de l’influence de Me Shimizu, ancien chef d’école de Shindo muso et entraîneur de la police.
Bien sur toutes les techniques telles que baïonnette sont assimilables au shinbujutsu.
2. Les techniques sans armes.
Taiho jutsu : techniques d’arrestations.
C’est en 1924 qu’un haut comité d’experts en diverses disciplines, dont le goshin jutsu (self-defense) , dont faisait partie Nakayama Hakudo, que fut synthétisé une première méthode destinée aux forces de police.
Un peu plus tard un deuxième comité d’experts, dont faisaient partie Takaji Shimizu, et Otsuka hidenori (fondateur du karate Wado ryu) opéra une révison de ces techniques.
Depuis elles sont régulièrement révisées et publiées dans un manuel officiel, le Taiho-jutsu Kihon Kozo.
Toshu kakuto.
Destiné à l’armée,fondé sous la direction du major Chiba Sanshu, d’après ses connaissances en jujutsu classique, kempo, judo, karaté, aikijutsu, ainsi que boxe et lutte occidentales.
Les techniques tiennent compte des éléments modernes, tels les équipements des soldats sur le champ de bataille.